L’industrie vinicole utilise l’imagerie aérienne pour mesurer la vigueur de la vigne depuis des décennies et il devient de plus en plus courant pour les responsables des exploitations viticoles d’utiliser des cartes de vigueur pour étayer leur prise de décision sur le terrain. Ces cartes utilisent le plus souvent l’indice de végétation par différence normalisée (Normalized Difference Vegetation Index ou NDVI) pour mesurer la vigueur de la vigne, étant donné que le NDVI représente la norme dans l’industrie du vin depuis le projet Mondavi en 1992.
Le NDVI est un calcul effectué entre la lumière proche de l’infrarouge réfléchie par la végétation et la lumière visible. Des vignes saines et plus vigoureuses absorbent plus de lumière visible et réfléchissent davantage la lumière proche de l’infrarouge en comparaison à des vignes moins vigoureuses ou clairsemées reflétant à la fois la lumière plus visible et la lumière proche de l’infrarouge.
Ce que beaucoup ne savent pas, c’est que le NDVI n’a pas été conçu pour mesurer la vigueur de la plante. Il a été simplement conçu pour détecter la végétation vivante et la distinguer des autres matières comme les roches, le sol ou la végétation morte. Dans cet esprit, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, en tant qu’indice de mesure de la vigueur de la vigne, le NDVI comporte de nombreuses erreurs et inexactitudes potentielles.
Les lacunes inhérentes au NDVI
L’une des lacunes les plus importantes du NDVI est sa dépendance à l’heure du jour où les images aériennes sont prises. Sachant que le NDVI ne corrige pas les changements d’angle d’incidence solaire, ou plus simplement, l’angle sous lequel le soleil brille sur les feuilles, le NDVI produit des résultats très différents tout au long de la journée, même si la vigueur et la santé des vignes n’ont pas changé en quelques heures uniquement. Le NDVI est également affecté par divers facteurs tels que l’ombrage, les conditions atmosphériques comme l’humidité de l’air et les variations du sol, produisant ainsi des données inexactes.
En utilisant de nouveaux algorithmes avancés et des longueurs d’onde de lumière supplémentaires, les scientifiques de VineView sont capables d’éliminer ces erreurs et de corriger les inexactitudes du NDVI grâce à l’indice de végétation amélioré (EVI).
EVI (Enhanced Vegetation Index): indice de végétation amélioré
L’indice de végétation amélioré (EVI) est calculé de la même façon que le NDVI mais utilise des longueurs d’onde de la lumière supplémentaires pour corriger les imprécisions du NDVI, notamment les variations de l’angle d’incidence solaire, les conditions atmosphériques comme les distorsions de la lumière réfléchie par les particules dans l’air ainsi que les signaux de la couverture du sol au-dessous de la végétation.
VineView utilise également des données à la fois multi et hyperspectrales qui nous permettent d’isoler spectralement la vigne du sol environnant et de la culture de couverture, de sorte que vous obteniez seulement l’information concernant la canopée de vigne et sans aucunes « interférences ».
Un autre avantage de l’EVI est qu’il permet aux viticulteurs de comparer avec précision les données et de suivre les changements en matière de vigueur de la vigne au fil du temps. L’utilisation de nos produits relatifs à la vigueur à un niveau absolu rend ces comparaisons rapides et faciles!
Lorsque les données sont précises, l’imagerie aérienne est un outil important qui peut considérablement améliorer votre exploitation viticole. Si vous utilisez actuellement l’imagerie NDVI pour analyser la vigueur de la vigne dans votre domaine et que vous souhaitez en savoir plus sur les produits VineView Vine Vigor utilisant l’indice de végétation amélioré (EVI), nous serons ravis de vous informer!
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